Livre
Voilà pour vous la publication de mon premier ouvrage récapitulant 35 ans de recherches, d'écoute, de conseils. Un nombre important de mes consultants ont pu orienter leur vie grâce à ce travail. Je souhaite que la mise en ligne de ce livre permette la même évolution à un plus grand nombre.Bonne lecture
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Sortie de mon livre
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 14/07/2018
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Voilà, le 14 juillet aura été un vrai feu d'artifice !
Mon livre "J'ai mis du soleil dans ma tête " est sorti sur Amazon en format papier et numérique.
Depuis 40 ans je transmets des méthodes, je raconte des histoires, je donne de l'espoir, je fais rire quand on a envie de pleurer, je dispute quand il faut sortir d'une grosse ornière et que l'on joue à Caliméro. Beaucoup d'entre vous qui me lisez me connaissent bien. Je peux être drôle autant que sévère, parfois une vraie maman.
Alors ce livre c'est mon troisième enfant. Les deux premiers sont de chair. Ils ont bien grandi, ont fait des enfants, j'en suis fière. Ce petit dernier n'est pas l'ultime car j'ai très envie de lui donner des frères et soeurs et j'ai déjà des idées.
J'ai tellement de joie à vous faire partager tout ce qui a marché pour moi et pour vous. Oh, bien sûr ce n'est pas facile, il faut du temps et encore du temps. C'est quand on pense y être arrivé que l'on rechute mais c'est normal. Il ne faut pas s'en vouloir. Juste se relever et repartir car la vie est là qui vous attend avec tout ce qu'elle a de plus beau à vous offrir.
Alors, offrez-vous ce livre qui sera sans doute le coup de pouce ou de pieds dont vous avez besoin pour mettre du soleil dans votre tête !
En plus, offrez-le à vos proches il y en a qui en ont sûrement besoin !
Merci pour les commentaires que vous laisserez sur Amazon car plus il y en a (des bons) plus le livre est promu.
Merci aussi pour la confiance que vous me témoignez depuis 1986 !
https://www.amazon.fr/Jai-mis-soleil-dans-t%C3%AAte/dp/1983352918/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1531587987&sr=8-1&keywords=j%27ai+mis+du+soleil+dans+ma+tete
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13/ Ayez la foi
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 16/09/2014
- Dans Livre
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Ayez la Foi
Dans les pires moments de ma vie, j’ai toujours su que quelque chose, pour ne pas dire quelqu’un de plus grand que moi était présent, était là pour moi.
C’est indéfinissable. S’agit-il d’une force, d’une émanation, de mon propre moi au niveau supérieur, d’un Dieu, d’un ange gardien ou d’un extra-terrestre ? Je ne sais pas et je ne pourrai jamais répondre à cette question. Je peux juste dire que je n’ai jamais été abandonnée par cette extension de ma personne. Dans toutes les situations, elle manifeste sa présence par des signes, des réponses, un état sur lequel baser mon action.
Ce qu’on appelle, la Foi, et qui a bien des sens, c’est cela pour moi. Ce quelque chose qui vous permet de croire encore, lorsque tout est devenu noir de noir. Ne dit-on pas que l’aube est le moment qui suit l’heure la plus noire ?
La Foi, c’est quand on sait avec fermeté que derrière l’heure noire il y a la lumière. C’est quand on sait que jamais nous ne serons abandonné. Quand on a la certitude qu’étant enfant de l’Univers, vous ne serez jamais oublié de celui-ci. Vous êtes relié à l’énergie de la force qui vous a créé. Seul le manque de Foi ou la perte de la Foi vous fera croire que vous êtes abandonné. Mais c’est votre croyance, ce n’est pas la réalité.
Ce qu’on appelle « miracles » ne sont que des manifestations de cette foi alors qu’on pensait ne plus croire justement ! Pour celui qui a la Foi, les miracles n’existent pas puisqu’il sait que l’Univers a la capacité de produire exactement ce dont il a besoin au moment opportun.
C’est une des lignes de l’espace des variantes dont je vous ai parlé plus haut. Cette ligne sur laquelle tout ce dont vous avez besoin existe déjà et dans laquelle vous n’avez plus qu’à vous servir. Ayez la Foi en l’Univers, en Dieu, en votre ange gardien, en votre Moi supérieur, en qui vous voulez, mais ayez et gardez la FOI. Cela vous aidera à garder la tête hors de l’eau durant les périodes difficiles que vous aurez à traverser.
Dans mes consultations, j’entends souvent les personnes me dire : « Comment voulez-vous que je crois en quelque chose, même le ciel m’a abandonné ! » Je réponds, non, c’est vous qui vous êtes abandonné, pas le ciel. Lui, il est toujours là à votre disposition. C’est vous qui avez pris l’ascenseur vers l’étage en dessous, remontez jusqu’à lui et vous verrez se produire les miracles auxquels vous ne croyez plus. Continuez à remercier l’Univers pour ce qui vous reste, on ne perd pas tout à la fois même si parfois, on en a l’impression. N’étalez pas votre misère comme de la confiture sur une tartine. Gardez le sourire en toute circonstance et vous verrez que très vite les choses trouveront une solution. C’est ce qui nous fait dire : « alors que je n’y croyais plus, c’est arrivé ! » mais en fait vous y croyiez encore un peu pour que cela arrive.
Alors cessez de ne plus y croire. Soyez convaincu que vous possédez la solution à tous les problèmes et que vous attirez à vous cette solution au moment voulu.
J’ai toujours en mémoire ce texte d’un auteur inconnu, qui disait que lorsqu’il n’y avait plus que deux empreintes dans le sable sur la plage, c’était le moment ou Dieu me portait dans ses bras.
Une nuit un homme fit un rêve.
Il rêva qu’il marchait sur le sable en compagnie de Dieu.
Les images de sa vie défilaient dans le ciel.
A chaque image, il y a avait des empreintes de pas dans le sable.
Deux lui appartenaient, et deux appartenaient au Seigneur.
Quand les dernières images se sont déroulées devant lui, l’homme s’est retourné et il a regardé les empreintes laissées derrières eux.
Il remarqua alors que de nombreuses fois au cours du chemin de sa vie,
il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes sur le sable et que c’était précisément aux moments les plus tristes et les plus pénibles de sa vie.
Il en fut profondément troublé et demanda au Seigneur :
« Seigneur, tu m’avais dit que si nous marchions sur le même chemin, tu resterais toujours à mes côtés, mais je constate que pendant les moments les plus pénibles et les plus difficiles de ma vie, je marchais seul car il n’y a qu’une seule paire d’empreintes sur le sable.
Je ne comprends pas pourquoi tu n’étais pas là quand j’en avais le plus besoin ? »
Le Seigneur lui répondit :
« Mon très cher enfant, je t’aime et je ne t’ai jamais laissé seul quand tu as eu le plus besoin de moi.
Lorsque tu ne vois qu’une seule paire d’empreintes sur le sable c’est parce que je te porte dans mes bras ».Remplacez le nom de Dieu par Univers, Moi Supérieur, Source ou tout mot vous convenant.
C’est comme si on avait en main toutes les ficelles attachées à nos problèmes et à leurs solutions mais que l’on ne savait plus tirer sur la bonne ficelle. Tout s’emmêle et fait des nœuds parce que l’on ne prend pas le temps de s’arrêter, de réfléchir et d’agir. Dès que l’on est dans une problématique, on pense, on tourne en rond, au vocifère, on dit NON mais on ne prend jamais le temps de méditer. Pourtant c’est dans ce silence de l’esprit que l’on pourra entendre la voix de l’Univers nous donner sa réponse. On crie au secours, on appelle à l’aide mais quand la réponse est là, on ne la voit pas, on ne l’entend pas.
Cela me rappelle l’histoire de ce curé perché sur le toit de sa maison lors des inondations. Un premier bateau avec des pompiers à bord vient le secourir. Il refuse de les suivre et répond à ses sauveteurs qu’en bon homme d’église, Dieu viendra à son secours. Un deuxième bateau vient le chercher alors que l’eau monte encore mais il refuse cette aide une nouvelle fois. Enfin, un hélicoptère vient à son secours car l’eau atteint le sommet de son église. De nouveau il refuse de suivre ses sauveteurs. Bien entendu, il finit par se noyer. Arrivé au paradis il dit à Dieu : « Seigneur, j’ai toujours été bon, j’ai toujours prêché ta foi, pourquoi m’as tu abandonné « ? Et Dieu lui répondit : « Insensé, par trois fois je t’ai envoyé des sauveteurs, pourquoi n’es-tu pas parti avec eux ??
L’Univers nous apporte son aide mais bien souvent, nos oreilles ou notre cœur sont trop occupés à se plaindre pour entendre son message.
Ce message peut vous arriver de multiples manières. Ce sera une page d’un livre ouvert les yeux fermés, un appel téléphonique, une carte tirée d’un jeu. Il y en a de très beaux qui sont un véritable délice pour l’âme – le jeu des fées, le jeu des anges – Choisissez en un qui soit un coup de cœur pour vous. Après quelques semaines d’utilisation, il sera chargé de votre énergie et vous répondra sans faillir. Parlez lui, demandez lui de l’aide. Il ne sera qu’un support pour la guidance de l’Univers qui n’attend que votre demande d’aide afin de pouvoir vous répondre. Ensuite, soyez patient car vous savez bien qu’il y a toujours un décalage plus ou moins grand entre votre demande et la réponse de l’Univers.
Je ne suis jamais seul(e)
Je laisse l’ Univers
prendre soin de moi
J’ouvre grand mon cœur
à ce besoin
de croire
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12/ Vivez le moment présent
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 16/04/2014
- Dans Livre
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Restez dans le moment présent
Le passé est un chèque annulé, le futur n’existe pas encore. Paroles d’Amma
Pourquoi avons-nous cette capacité à constamment se projeter en arrière dans le passé ou en avant dans le futur ? Pourquoi refuse-t-on de vivre ce moment présent, celui qui est là, ici et maintenant ?
Cela fait plus de 40 ans que j’entends parler de formations sur le moment présent. Récemment une amie m’a dit avoir lu un livre d’Eckhart Tolle sur le moment présent. Ce livre je l’ai lu à sa sortie en 2000 et je constate qu’il est toujours d’actualité !
Le moment présent est le seul moment pendant lequel nous pouvons avoir une action consciente, soit par l’acceptation de ce qui a été qui donne ce qui est, soit par la préparation à ce qui sera mais en aucun cas sur ce qui a été.
Préparer demain, c’est accepter aujourd’hui donc hier.
Amma , maître indien toujours en vie nous dit : « Pourquoi, gardez-vous vos valises au bout de vos bras alors que vous êtes dans un train en route pour ailleurs. Posez simplement vos valises à vos pieds, le train se chargera bien de les transporter et vous pourrez alors faire autre choses de vos mains !
Dans ce conseil, elle nous enseigne que porter nos soucis, nos remords, nos souvenirs, tout ce qui nous rend triste et mécontent ne sert à rien sauf à nous faire du mal. La souffrance vient de la non acceptation de ce qui est parce que l’on reste coincé dans le passé ou que l’on se projette dans un avenir que l’on voudrait meilleur. En définitive, nous ne sommes jamais satisfaits !
Vivre le moment présent, avec toute notre conscience est le plus beau cadeau que l’on peut se faire. Je suis là, pas ailleurs, et là à ce moment, il n’y a rien qui ne peut me déstabiliser car je suis ancré entre le ciel et la terre, je sais que j’appartiens à l’Univers infini et à la source de toute chose.......
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11/Respectez-vous
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 20/03/2014
- Dans Livre
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Respectez-vous, ne vous comparez pas
Lorsque je vous entends me dire : « Oui mais comment voulez-vous que j’y arrive, je n’ai pas les moyens de telle personne, je n’ai pas le physique de telle autre…… » Moi, je vous réponds : « Cessez de vous comparer aux autres, cessez d’envier ce qu’ils ont de plus que vous car ils ont quelque chose en moins que vous : votre personnalité, vos talents, votre savoir faire, votre expression. Il n’y a qu’une chose qui fait la différence : eux, ils ont trouvé le moyen d’exprimer ce qu’ils ont en propre et du coup ont réussi à affirmer leur Soi. Vous devez devenir co-créateur de votre vie. Vous devez utiliser les principes de l’Univers pour créer avec lui. Sortez de la crainte d’exprimer votre moi profond, laissez-vous aller à imaginer ce qui vous ferait plaisir de faire si vous n’aviez pas de limite. Car, les limites vous les mettez justement en vous comparant aux autres et en attirant à vous le manque.
L’Univers, Dieu, s’est projeté en chacun de nous sans limite. Il n’a pas réfléchi en se disant : « Ah, dans celui là je vais y aller à l’économie, j’ai peur de manquer pour le prochain ! »
Non, il met toute son énergie dans sa création, simplement, il ne met pas les mêmes ingrédients dans chacune de ses œuvres, mais le poids et la mesure sont les mêmes.
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10/Soyez émerveillés
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 16/01/2014
- Dans Livre
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Soyez étonnés et émerveillés par la vie
Regardez faire les petits enfants. Ils passent de longues minutes accroupis devant une ligne de fourmis, curieux et subjugués par ces petits animaux. Retrouvez votre enfant intérieur qui s’extasiait sur une fleur, sur un nuage. La beauté favorise cet étonnement. Le monde qui nous entoure est là pour nous étonner. Nous devons garder présent cet émerveillement face aux dons que nous fait la nature. Il faut nourrir votre âme de ces belles choses car elle en a besoin. Il faut continuer à considérer que tout ne va pas de soi et que c’est pure merveille de pouvoir respirer, de pouvoir avaler, de pouvoir voir et sentir. Laissez votre cœur aller de découverte en découverte. La nature vous offrira maints sujets d’étonnement et d’émerveillement. Je suis étonnée et émerveillée par le renouveau de mon jardin chaque printemps. Comment la nature peut-elle faire tant de miracles après le froid qui a dévasté toutes les plantes ?
L’art est sujet d’étonnement et d’émerveillement. Passez du temps devant le Palais Idéal du Facteur Cheval, devant la Sagrada Familia d’Antoni Gaudi, admirez un tableau de Fra Angelico ou la statue du Penseur de Rodin, savourez le dessin de votre petit dernier qui a mis toute son âme pour réaliser cette œuvre qu’il vous tend avec tant d’amour…
Les capacités de chacun peuvent provoquer cet état. Lorsque je regarde un ébéniste sculpter le bois, quand j’observe une céramiste peindre une porcelaine ou une fileuse carder la laine de ses moutons je me dis que nous sommes des êtres admirables dans le sens le plus vaste du terme. Nous sommes nous même des sujets qui étonnent et émerveillent.
Un cœur émerveillé est un cœur pur et la gratitude qu’il ressent lui reviendra sous la forme qu’il désire.
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9/ Remplis ton tonneau d'abord...
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 14/11/2013
- Dans Livre
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Remplis ton tonneau d’abord et tu donneras ce qui déborde !
Très souvent j’entends les personnes me dire : « je voudrais tellement aider les autres ! Mais quand je le fais je suis vidée. J’ai écouté mon amie me raconter ses malheurs toute la journée et maintenant je suis crevée. C’est toujours comme ça. Les gens viennent vers moi pour me raconter leurs problèmes. En fait je n’en peux plus ! »
Comment voulez-vous donner si vous êtes vides ou à moitié vides ?
Si vous considérez que vous êtes un tonneau, rempli à ras bord d’énergie positive et qui fini par déborder, vous pourrez alors laisser venir à vous ceux qui ont besoin de cette énergie. Ils viendront alors se désaltérer à l’eau qui déborde sans jamais vider le tonneau. Tant qu’il n’a pas débordé, vous ne pouvez rien donner au risque de vous vider de votre propre énergie. Ce n’est que dans l’excédent que les personnes viendront se servir. Vous n’aurez alors plus le besoin d’aider, besoin créé par le farfadet, pour justifier votre présence sur terre. Ce besoin cache en réalité le besoin de vous aider vous-même. En effet, lorsque vous ne voulez pas prendre conscience qu’il faut modifier des paramètres de votre vie, qu’il y a quelque chose qui cloche dans votre existence, dans vos relations, vous allez ressentir ce sentiment d’inutilité récupéré par votre ego le farfadet qui voudra « aider » quelqu’un. C’est vers soi qu’il faut alors se tourner pour remplir le tonneau. Comment faire ? Se donner du temps pour soi afin de trouver la paix intérieure. Que ce soit en prenant soin de soi par le sport, le massage ou des soins. En donnant une nourriture à votre intellect par des moments de lecture, des expositions, le cinéma, les voyages. En nourrissant votre esprit par la méditation, les balades en forêt, en côtoyant des Maîtres. Et puis, si des problèmes encombrent votre vie, commencez par les régler avant de vouloir régler les problèmes d’autrui.
Tout ce qui fera que des énergies positives viendront emplir votre tonneau jusqu’au débordement vous sera bénéfique. Et, tout en continuant à l’emplir, vous ne devrez plus vous soucier de rien. L’Univers informé qu’il dispose d’une source vive émanant de vous, vous enverra les nécessiteux en énergie. Cela ne vous coûtera rien, ne vous prendra rien, ne vous dépossèdera de rien, ne vous fatiguera pas, ne vous demandera aucun effort. Au contraire se sera une alimentation supplémentaire à votre tonneau en retour. L’amour que vous vous serez d’abord donné à vous-même sera distribué autour de vous sans efforts et vous reviendra afin de continuer à emplir votre tonneau. Vous ne serez plus dans le besoin d’aider, vous serez l’aide pure et sans recherche d’intérêt mais cela commence par vous en premier. Alors réfléchissez à ce que vous voudriez mettre dans votre tonneau et voyez avec sincérité ce qui vous empêche de le faire. Aucun argument n’est valable. Ni le temps, ni l’argent, ni les enfants ou le conjoint. Si vous le désirez vraiment vous pourrez attirer à vous ce qui vous comblera et emplira votre tonneau. L’Univers a toutes ses ressources à votre disposition mais vous devez vous donner le droit de vous servir.
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8/ Lorsque le fruit est mûr....
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 15/10/2013
- Dans Livre
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Lorsque le fruit est mûr……
Pourquoi voulez-vous toujours obtenir la solution à une situation alors que vous n’avez pas la réponse ?
Tant que la leçon attachée à l’expérience n’est pas comprise, vous ne pourrez pas trouver de solution. C’est vouloir arrêter un processus avant la fin. Non seulement cela ne sert à rien mais en plus c’est parfois dangereux. Pourquoi vouloir cueillir le fruit sur l’arbre s’il est encore vert ? Vous allez devoir faire des efforts, vous étirer, trouver une échelle, peut-être tomber ! En plus, il sera vert, vous fera faire la grimace et vous rendra malade. Attendez qu’il soit mûr et qu’il tombe. Il sera bon à manger et viendra à vous sans effort. C’est un magnétiseur qui m’a donné ce conseil alors que je cherchais désespérément une solution pour sortir de l’enfer de mon couple. Mais je ne trouvais aucune issue. J’ai donc renoncé à faire quoi que ce soit à ce moment là espérant qu’un moment plus propice se présenterait. Effectivement le fruit mit un an de plus à mûrir mais lorsqu’il le fut, l’Univers me présenta une occasion de mettre un terme à mon mariage. Je n’eus aucun effort à fournir et une grande protection m’accompagna durant toutes les démarches.
Alors lorsque vous cherchez une sortie à un problème et que vous n’en trouvez pas de simple, acceptez que le fruit ne soit pas mûr pour vous et continuez à vous poser des questions sur la leçon apportée par l’expérience difficile que vous êtes entrain de vivre.
Pour faire la guerre il faut être deux
Si vous êtes dans une expérience de conflit, que ce soit avec un conjoint, un patron, un parent, un enfant souvenez vous d’une chose : pour faire la guerre il faut être deux ! L’un qui défend, l’autre qui attaque. S’il n’y a pas d’attaquant, il n’y a pas de guerre mais s’il n’y a pas de défenseur, il n’y a pas de guerre non plus. Donc, si vous voulez faire cesser un conflit, ne soyez pas l’attaquant mais ne soyez pas non plus le défenseur. Lâchez prise, laissez tomber. Ne donnez pas le plaisir à votre ego et à celui de l’autre la joie de la victoire ou de la défaite. Soyez neutre et vous y gagnerez en paix. L’autre cessera de vous attaquer s’il n’a plus rien en face.
Une personne qui attaque cherche à se nourrir de l’énergie de l’autre. C’est un véritable vampire. Manquant de carburant, elle va chercher chez autrui l’énergie qui lui manque. Elle utilise souvent la colère pour arriver à ses fins. La plupart du temps elle réussit son coup. Insidieusement par des paroles cette personne va vous pousser dans vos retranchements jusqu’à ce que vous vous mettiez en colère contre elle. Ainsi elle pourra absorber l’énergie que vous allez manifester. Vous en sortirez épuisé et bien ennuyé d’avoir laissé libre cours à cet état. Elle en sortira nourrie. Elle vous aura vampirisé. Vous mettrez des jours voire des semaines à vous en remettre pour peu qu’il y ait des remords ou des regrets. Plus la personne est liée émotionnellement à vous plus les dégâts seront grands. Soyez vigilant car vous connaissez bien les proches qui utilisent cette méthode. C’est bien plus difficile pour un étranger à votre vie de pratiquer ainsi. Les vampires d’énergie ont en général une cible de prédilection qu’ils vont régulièrement mettre en colère.
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7/b les signes
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 03/10/2013
- Dans Livre
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Je me souviendrai toujours de ce merveilleux réveillon que nous avions passé mes enfants et moi, entourés d’amis pour la plupart moniteurs de colonies de vacances. Nous avions chanté et joué de la guitare toute la nuit. Au petit matin tout le monde était parti se coucher. Je n’avais pas sommeil. Suivie de mon chien, je décidais d’aller me promener dans cette nature sauvage du Vercors. Une forte tempête de neige s’était abattue pendant la nuit. Des arbres étaient couchés et une épaisse couche de neige recouvrait le sol. Le paysage était impressionnant. Néanmoins, je marchais pendant une bonne demi-heure. L’air était limpide et froid. L’atmosphère glaciale mais transparente et légère. Lorsque soudain quelque chose m’arrêta. Rien de concret si ce n’est une sorte de plaque métallique à l’horizon. Quelque chose que je ressenti comme lourd, très lourd, menaçant. Quelque chose qui m’interdisait d’aller de l’avant. Il y avait dans l’air comme un avertissement. Le ciel était devenu gris et plombé. Même mon chien avait dû percevoir quelque chose car il s’était arrêté et s’était assis les oreilles dressées comme s’il cherchait à comprendre. Pour ne pas paniquer, je décidais de m’assoir sur une souche, le temps de récupérer mon souffle et mes esprits. Que signifiait cette angoisse alors que je venais de passer des heures magnifiques? Je recevais le message qu’un obstacle allait se dresser sur mon chemin, que j’allais avoir peur. Au milieu de mes réflexions, juste au dessus de moi, apparu dans le ciel gris, un cercle de ciel bleu. Juste un cercle bleu. D’énormes nuages entouraient ce cercle et envahissaient le reste du ciel. Subitement, le soleil resplendissant se logea au centre de ce cercle de ciel bleu. Un immense sentiment de protection m’emplit alors. J’étais certaine que je sortirai vainqueur de ce qui allait me stopper. Forte de cette sensation mais malgré tout inquiète, je pris le chemin du retour mon chien sur les talons. Le rond bleu et le soleil me suivirent tout le long du chemin. Lorsque je passais le seuil de la maison, je pu constater que le rond bleu toujours aussi rond venait de se refermer sur le soleil qui disparu. Le ciel redevint gris lourd de neige. Pendant quelques jours, je me suis demandé ce que pouvait bien dire ce que je venais de vivre puis j’oubliais.
Ce n’est qu’au mois de Mai suivant que je compris ce que l’Univers m’avait envoyé comme message.
Je devais consulter mon gynécologue pour une visite de routine et le frottis vaginal habituel. Le médecin me convoqua deux jours après la visite pour m’annoncer que des cellules cancéreuses à un stade bien avancé avaient envahi mon utérus et qu’une opération était urgente. Je vous laisse imaginer, si vous ne l’avez-vous-même vécu, le sentiment terrible qui vous étreint alors. Le mot MORT s’inscrit en lettres géantes dans votre esprit. Mais alors que mon mental courait vers les prévisions les moins optimistes, mon âme me rendait le souvenir de ma ballade de ce jour de l’an, cinq mois plus tôt.
J’allais devoir franchir un obstacle qui allait me faire peur mais j’étais protéger, accompagnée par le soleil et ce coin de ciel bleu rien que pour moi. Encore une fois la certitude intérieure que rien de grave n’allait m’arriver l’emporta. Je devais faire confiance en l’Univers et en la capacité de mon corps à se guérir. Le médecin n’était pas du même avis et une opération suivie d’une chimiothérapie ou de séances de rayons furent programmées. Deux opérations furent nécessaires puisque la première révéla que les cellules avaient envahi tout mon utérus. Il fallait donc tout enlever. L’Univers veillait toujours. Il mit sur mon chemin plusieurs personnes qui me prodiguèrent des soins de médecine alternatives et trois mois plus tard il ne fut plus question de chimio ou de rayons. J’étais définitivement guérie. Je dois préciser que pendant ma convalescence, j’avais travaillé sur le sens à donner à cette maladie.Au début de l’écriture de ce livre je doutais beaucoup de ma capacité à achever ce travail. Un matin, une amie m’appelle pour me dire qu’un éditeur lui a remis sa carte de visite lors d’une rencontre. Elle s’en étonne car elle n’a nullement l’intention d’écrire un livre. Non seulement elle venait de me donner un signe de l’Univers m’encourageant à poursuivre mais elle détenait les coordonnées de l’éditeur à qui j’allais pouvoir envoyer mon manuscrit !
N’oubliez pas que vous attirez toujours à vous ce dont vous avez besoin et l’Univers trouve très drôle d’utiliser les moyens les plus farfelus pour vous servir !
Les signes font partie de votre vie mais vous ne pouvez les voir ou les entendre que si vous êtes connecté à l’Univers en faisant le silence en vous. -
7/ a/ Les signes
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 28/09/2013
- Dans Livre
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Les signes
Bien souvent, vous me dites que vous êtes perdus, que vous ne savez plus que faire embourbés dans une situation et que rien ne vient éclairer votre lanterne. Confrontés à des évènements plus ou moins difficiles, vous perdez espoir ou, vous avez l’impression d’être abandonnés de l’Univers.
Il me vient à la mémoire des exemples de ma vie personnelle où l’esprit de l’Univers est venu à ma rencontre pour m’indiquer ce qui allait se passer.
Mon couple avait cessé de fonctionner et il était temps pur moi de partir. Mais comment faire ? J’avais deux enfants à nourrir, pas de travail, pas d’appartement. Pourtant je savais que je n’avais pas d’autres choix possibles. Mon âme était entrain de mourir et cela se traduisait dans ma vie par des maladies de plus en plus graves et pire encore, des envies de suicide.
Pourtant j’avais sauté le pas et j’avais pris rendez-vous avec un avocat. …….J’étais donc seule en ce jour de fête des mères, mon mari ayant emmené les enfants. Triste et perdue, j’allais me réfugier chez ma propre mère. Souhaitant lui apporter des fleurs puisque c’était aussi sa fête, je passais par le marché sur la place près de chez elle. A mes côtés un homme venait d’acheter des roses rouges. Je ne le connaissais pas. Il se tourna alors vers moi en me tendant son bouquet avec ces paroles : « On ne peut pas être aussi triste un jour de fête, prenez ces fleurs, n’ayez pas peur, acceptez les ». Et il me fourra le bouquet dans les mains et disparu dans le marché. Surprise, je n’avais même pas eu le temps de le remercier. J’étais là, bouche bée, n’ayant rien compris à ce qui venait de se passer lorsque soudain, une force venue de mon être intérieur m’ordonna de lever les yeux. De l’autre côté de la rue, en face de moi, se dressait un immeuble neuf. Une certitude monta en moi : c’est là que je vais habiter ! C’était tellement puissant que les larmes me montèrent aux yeux.
Mais comment allais-je obtenir un appartement dans ce quartier qui était mon quartier d’enfance, celui où résidait ma mère et qui me convenait tout à fait ? Je n’avais pas d’argent d’avance pour régler les mois de caution, pas de salaire et pas de garanties à fournir pour obtenir le bail ?
Quelques jours après, la mère d’une de mes amies me téléphonait pour m’informer qu’un appartement était libre, que je n’aurais pas de caution à apporter mais qu’il fallait que j’aille signer les documents sans même avoir vu les lieux, sans avoir visité l’appartement et sans même savoir où il se situait. Après une vague hésitation, je fis confiance à l’Univers qui avait décidé de me guider.
Je signais le bail, récupérais les clefs et, qu’elle ne fut pas ma surprise de constater que l’appartement était au premier étage de l’immeuble neuf devant lequel j’avais reçu le bouquet de roses !
L’Univers avait connecté nos mères respectives encore voisines. La mienne avait informée celle de mon amie de ma détresse. Comme par hasard celle-ci travaillait au service des attributions des appartements d’urgence de relogement de la ville de Lyon. Ma mère ignorait quel était son emploi à la préfecture. L’Univers lui, le savait ! Une assistante sociale me prit alors en charge et m’annonça que j’avais droit à une aide sociale équivalant au salaire minimum le temps que je trouve un emploi.
L’Univers ne m’a jamais laissé tombée mais j’ai su voir et entendre ses messages sans jamais perdre confiance. Car lorsque vous mettez en doute ses capacités à régler tous vos problèmes vous perdez aussi la connexion avec le Tout. Vous vous considérez comme séparé de cet Univers qui est la somme de toutes ces petites particules que nous sommes. L’information circule au milieu de nous, dans nos corps, dans nos champs éthériques, dans le corps de l’Univers qu’est la nature, les mers, le ciel. Quelques années plus tard, un autre message me permis sans doute de rester en vie.
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6/La petite valise
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 17/09/2013
- Dans Livre
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La petite valise
C’est quoi cette petite valise ? En fait j’ai toujours considéré mon passage sur terre comme un voyage et, comme j’ai beaucoup voyagé, je sais qu’il est important de faire une valise avant de partir. Il faut emporter l’essentiel, ne pas se surcharger mais ne manquer de rien. Alors, avant mon départ pour la terre, j’ai rempli ma valise.
Comme j’allais avoir besoin d’une carte ou d’un GPS pour me guider sur cette terre inconnue, j’ai emporté avec moi des énergies émanant des planètes présentes dans mon ciel de naissance. Par leur influx, elles vont me proposer des outils dont je pourrai disposer à chaque étape de ma vie. L’astrologie pourra me raconter mon chemin et ses étapes. Chaque transit des planètes sur une autre ou dans un secteur particulier de mon thème sera une nouvelle proposition pour un nouveau pas en avant. J’aurai choisi un signe et des qualités précises correspondant exactement à mes potentiels. Tout au long de mon voyage, je n’aurai de cesse de valoriser ce soleil.
A côté de ces positions planétaires, je rangerai le canal d’énergie par lequel je ferai mon apparition sur terre. Mon père et ma mère seront ce canal. Je les aurais choisis pour qu’ils me remettent dans le contexte nécessaire à mon évolution. Quelle que soit la vie qu’ils vont me faire mener, heureuse ou malheureuse, je les aurais choisis pour ça. En aucun cas je ne peux leur en vouloir puisque c’était un choix volontaire de l’esprit qui va entamer ce long voyage.
Je suis ce que j’appelle un atome germe. A la fois un atome puisque je suis constitué d’une multitude d’atomes et un germe car je ne suis qu’en devenir. A chaque passage dans la matière ou à chaque « incarnation » sur cette planète ou ailleurs, j’engrange des mémoires. Des mémoires positives et des mémoires négatives. A la fin de chaque passage, je suis appelé à revivre sous forme d’émotions toutes les situations que j’ai vécues ou fait vivre à autrui. Je récupère alors l’énergie de ces émotions. Plus il y en a de positives, plus ce travail est facile et agréable puisque je vais revivre moi-même ces émotions et les inclure dans mon futur bagage. Plus elles sont négatives, plus ce rappel sera difficile et long mais je l’inclurai lui aussi dans ma future valise.
J’ai donc dans ma valise, des positions planétaires et l’énergie qui leur correspond, un canal d’énergie déterminé par lequel j’arrive, des mémoires de mes différents plans de réalisation auxquelles d’ailleurs je rajouterai les mémoires de sept générations du côté de ma mère et autant du côté de mon père au moment de ma naissance !
Dans ma valise je trouverai aussi toutes les expériences que je vais poser moi-même sur ma route lorsque je serai prêt à vivre la leçon qui y sera associée. Et, comme il me faut des agents responsables je vais choisir tous les gens qui vont traverser ma vie en y laissant des traces. Conjoints, patrons, amis, frères et sœurs, tous ceux qui vous apporterons de l’aide comme tous ceux qui vous feront souffrir.
Et, lorsque je le déciderai, je sortirai de ma valise l’expérience et les personnes qui me la feront vivre. Bien sur, là aussi, il ne me servira à rien d’accuser le monde entier jusqu’au Bon Dieu de toute la difficulté de ma vie. Lorsque tout va bien, il ne nous vient pas à l’esprit d’accuser les autres de notre bonheur ! En général on se sent très responsable de cet état d’être. Par contre, dans le malheur, on n’est plus du tout responsable car c’est toujours la faute à notre mari, nos enfants, notre patron, la vie, Dieu……mais surtout pas la nôtre !
Et pourtant, vous avez bien choisi de vivre toutes ces expériences dans le but de votre évolution. Et il n’est pas d’expérience qui n’ait avec elle sa solution ou sa réponse. Seul, le fait que vous ne vouliez pas vous sentir responsable vous empêche de la trouver. En donnant un sens à ce que vous êtes entrain de vivre, vous reprendrez la responsabilité qui vous incombe et pourrez comprendre la leçon attachée à la situation. En cela l’astrologie est une science parfaite qui peut vous apporter des réponses et donner un sens à ce que vous vivez sur votre chemin d’évolution.
Je bouclerai alors ma valise avec la certitude d’avoir à ma disposition tous les outils qui me permettront d’avancer vers mon but de vie pour le temps qui m’est imparti, lui aussi inscrit sur mon livre de route.
Fin prêt pour cette nouvelle expérience, j’inviterai l’esprit de création à se matérialiser dans le corps physique qui est le mien aujourd’hui. Il aura lui aussi les caractéristiques correspondant le mieux à ce que j’ai à vivre. Je devrai en prendre soin, le respecter, l’aimer, car il devra donner abri du mieux possible à cet esprit incarné en lui. Si je le maltraite, si je l’empoisonne ou si je le rejette, il ne pourra faire le travail pour lequel il aura été engagé. L’esprit, n’ayant pas le temple voulu ne pourra pas non plus manifester sa puissance. Toutes mes expériences n’auront pas le résultat escompté et les plus difficiles m’apporteront encore plus d’énergies négatives. Les influx planétaires auront peu de chance de me parvenir correctement, gênés par les basses vibrations de mon corps physique. Du coup, je ferai peu usage des bons influx et je prendrai les autres de plein fouet, m’enfonçant un peu plus dans la négativité, la dépression ou la dépendance.
Beaucoup de grands sages ont dit que le corps était le temple de l’esprit. C’est pourquoi il faut le respecter. Si on reprend la loi de l’attraction, vous attirez à vous ce à quoi vous donnez de l’intérêt. Si vous n’aimez pas votre corps ou une partie de lui parce qu’il est trop gros, trop petit, pas beau, bancal, et que vous faites un complexe de cela vous ne pourrez jamais changer quoi que ce soit. Vous attirerez à vous encore plus de disgrâce, de défauts ou l’aggravation de ceux existants. Si le défaut est de naissance, il a son utilité. N’oubliez pas que vous l’avez choisi. Ce n’est pas la vie qui est injuste avec vous ou votre mère qui est responsable. C’est vous qui avez mis cette imperfection dans votre valise pour en faire quelque chose. Peut-être avez-vous à développer une autre qualité qui vous fera reconnaître des autres. Peut-être cela vous protégera t-il de votre suffisance. Peut-être cela sera-t-il inspirant pour autrui. N’oubliez pas que c’est vous qui avez choisi votre corps. Alors essayez de l’aimer pour ce qu’il est. Ayez de la gratitude pour ce véhicule qui va vous servir dans le sens le plus puissant du mot pendant de nombreuses années. Il fonctionne sans que vous ayez seulement à y penser. Il respire pour vous, votre cœur bat pour vous, vos pieds vous supportent, vos jambes vous font avancer. Votre cerveau coordonne le tout sans que vous n’ayez à intervenir. Merveilleuse machine au service de votre esprit mais soumise à tous les dictats de la société dans laquelle vous vivez.
Fixez votre attention sur vos qualités, sur vos talents et oubliez le reste. Soyez convaincus que votre corps à la capacité de gérer, de régénérer, toutes ses parties sans votre intervention. Mais, le stress que vous lui infligez, la négativité dont vous le chargez jour après jour, dérègle son fonctionnement parfait. Vous ne lui faites plus confiance alors qu’il vous démontre qu’il a la capacité à se guérir lui-même. Le moindre bobo est soigné en quelques heures. La moindre égratignure ou brûlure disparait en quelques jours. Bien sur l’intervention de la médecine est obligatoire pour des accidents plus graves mais après cette intervention et des médicaments, le corps est le seul à pouvoir amener la guérison avec le soutien de l’esprit qui l’habite.
Si vous respectez votre corps, si vous le traitez comme il se doit, sans l’empoisonner, sans le rendre dépendant d’une drogue quelconque, sans lui faire absorber les poisons de l’agriculture actuelle, votre corps reconnaissant vous le rendra.Si vous êtes atteint d’un handicap, regardez certains acteurs trop petits, bègues ou sans leur deux bras. Regardez les sportifs handicapés, malvoyants, unijambistes. Tous ont su faire de leur handicap une richesse. Tous sont devenus des modèles pour ceux qui ont moins de force qu’eux.
Alors aimez votre corps ici et maintenant comme il est, sans jugement, sans vous référer aux critères de la société. Exprimez-lui votre confiance en sa capacité à retrouver une forme, un poids, un aspect auquel vous pouvez prétendre. C’est votre esprit parfait qui a créé ce corps pour vivre en lui mais vous n’êtes pas ce corps, et, tout comme vous entretenez votre voiture vous vous devez d’entretenir votre corps.
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5/ L'attraction
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 01/09/2013
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5/L’attraction
Forte de cette énergie positive, je vais pouvoir imaginer, visualiser, une situation qui me convient mieux que celle dans laquelle je suis. Je dois ressentir l’émotion liée à cette situation. Je dois pouvoir voir tous les détails de la situation terminée. Pas seulement en cours de réalisation mais bien terminée. Et je ne dois pas me soucier du comment et du quand car c’est l’univers qui se charge du comment et du quand. Moi, je ne dois que voir le film à la fin. J’ai réussi. Je suis arrivé au terme de mon projet pour cette partie de vie. Bien sur, dans vingt ans le projet ne sera pas le même. C’est pourquoi il faut faire des projets à court terme. Cela marche autant pour des grandes demandes comme un métier, un conjoint, un enfant que pour une voiture, une maison ou un bijou. L’univers ne fait aucune différence. Pour lui, il n’y a pas de plus cher, de moins cher, de plus valable ou non.
Si en visionnant le film à la fin, vous êtes incapable de ressentir une émotion intense de bonheur ou si un malaise persiste c’est que vous êtes entrain de vous tromper de cible ou que vous n’êtes pas encore prêt à l’atteindre. Revenez à une cible plus simple mais en rapport avec votre souhait ultime.
A l’époque ou je voulais faire de l’humanitaire, je n’avais que des rudiments d’anglais et je savais bien que cela serait un handicap puisque je visais des pays comme l’Inde qui ne parle que l’anglais. De plus je n’avais aucun diplôme et aucune expérience dans ce secteur. Ma question était alors : comment m’insérer dans un projet humanitaire ? J’avais encore mes enfants à élever, je devais travailler. Si j’essayais de me visualiser en mission en Inde un malaise culpabilisant subsistait en moi. Qu’allais-je faire de mes enfants puisque je ne pouvais partir que pendant les vacances et que je n’avais personne pour les garder. Comment pourrais-je financer ce voyage, comment communiquer là-bas….enfin plein de réflexions qui coupaient l’énergie de la réalisation. Je n’étais tout simplement pas prête à entrer en action. En attendant le bon moment, j’ai pris des cours d’anglais et, en rencontrant un Maître spirituel indien, j’ai pu me rendre facilement dans ce pays que j’affectionne particulièrement, plusieurs années après avoir conscientisé ce désir. Ce n’est que vingt ans plus tard qu’une opportunité se présenta à moi sous la forme d’une petite mamie qui achetait son pain à la boulangerie de mon village. Elle était en charge d’un village dans le sud de l’Inde pour une association locale. Très âgée, elle trouvait en moi quelqu’un de capable de lui succéder. C’est ainsi qu’à commencé mon action humanitaire. L’univers, informé que j’étais prête à vivre mon désir a mis sur ma route la personne et l’ONG qui répondaient à mes attentes. Et je n’avais rien fait pour cela que de garder au chaud mon désir humanitaire, de prendre quelques cours d’anglais et d’aller acheter mon pain ce jour là !
N’oubliez pas, vous attirez à vous ce à quoi vous pensez, ce à quoi vous donnez votre énergie, ce que vous gardez au chaud à l’intérieur de votre cœur ou de votre ventre. Mais vos angoisses, logées dans votre ventre se matérialiseront de la même manière que vos désirs dans votre cœur. Plus vous pensez au cancer que vous redoutez, plus vous lui donnez de l’énergie pour qu’il se manifeste un jour dans la matière. Plus vous redoutez l’accident plus il s’approche de vous. Ensuite vous tenez pour dit que la vie a confirmé vos croyances ! Mais c’est le contraire qui se passe. La vie ne confirme bien que vos croyances et avoir peur de quelque chose est la croyance que ça peut arriver, donc ça arrive ! C’est tellement simple que tout le monde à bien du mal à comprendre ce qui se passe alors.
Bien évidemment vous n’attirez pas à vous tous ce à quoi vous pensez. Il y a une barrière de sécurité sinon nous ne saurions plus quoi faire de tous ces cadeaux du ciel bons ou mauvais. Pour qu’il y ait attirance il faut qu’il y ait une émotion associée consciente ou non. La peur en est une et lorsque vous pensez à quelque chose de terrible, une maladie, un accident, un échec, et que vous ressentez en vous un malaise, là vous devenez créateur et vous risquez bien de recevoir ce que vous ne voudriez surtout pas recevoir.
C’est pourquoi lorsque vous désirez obtenir quelque chose de l’Univers, un métier, un conjoint, un enfant, un succès, vous devez y associer l’émotion de réussite, de bonheur qui vont accompagner a réalisation de ce désir. Vous devez faire « comme si ». Souvent j’entends les personnes me répondre : « oui, mais lorsque j’essaie je ressens que c’est faux » ! Si c’est faux en vous c’est que vous n’êtes pas encore prêt ou qu’il y a un paramètre qui n’est pas valable dans votre création. Je vous assure que lorsque le moment est là et que la création est la bonne, votre esprit, votre corps, ressentent la chaleur, la joie, le bonheur que leur procureront la situation. C’est là le gage de la réussite de votre visualisation. Vous serez alors sur la même ligne vibratoire que l’Univers qui se frottera les mains de pouvoir enfin compter sur vous. Car tout est déjà là dans cet espace des variantes. Rien ne va se créer. Vous aurez juste accès à l’information et à la manière de réaliser votre désir.
Et c’est autant valable pour des petites choses matérielles que pour des grandes réalisations.
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4/L'espace des variantes
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 29/08/2013
- Dans Livre
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L’espace des variantes de la physique quantique
En physique quantique cela s’appelle « l’espace des variantes ». Dans cet espace vous pouvez choisir la variante que vous désirez. Libre à vous ensuite de naviguer sur cette variante aussi longtemps que vous le désirez ou de la quitter pour une autre. On peut l’imaginer comme une ligne située dans l’espace autour de vous. Cet espace est lui-même constitué d’une multitude de lignes. Comme au supermarché vous choisissez la ligne qui vous convient. Vous pouvez l’échanger si au bout d’un moment elle ne vous plait plus. Mais attention à vos choix, vous en portez la responsabilité et ils sont souvent influencés par le farfadet tant que vous n’avez pas compris votre rôle dans cet espace.
Donc, ce matin tout va bien, je me lève, prête à commencer cette nouvelle journée mais une pensée sournoise proposée par le farfadet va me faire remarquer qu’il faut que j’aille travailler, que je n’aime pas ce que je fais mais qu’il faut bien que j’aille gagner mon argent, que mes collègues vont encore me refiler les plus mauvais dossiers, qu’en fait c’est bien fait pour moi puisque je ne vaux rien…… Voilà, la ligne choisie par le farfadet sans que je n’ai rien fait pour l’en empêcher et le reste de la journée sera à l’image de la première pensée du matin. Vous pourriez encore changer de ligne mais le courage vous manque et après tout, tout est vrai puisque la vie vous le prouve.
Comme un aimant, vous allez attirer à vous ce à quoi vous pensez, ce à quoi vous croyez, ce vers quoi va votre intérêt et votre émotion. Parlez-en autour de vous, ébruitez l’affaire, tournez là et retournez là dans votre tête, partagez là le plus possible et vous en obtiendrez encore et encore, l’univers est généreux ! Puisque vous pensez MANQUE il vous donne du manque, vous pensez MALADIE, il vous donne maladie, vous pensez PAUVRETE, il vous donne pauvreté vous pensez CONFLITS, il vous donne les CONFLITS. Comprenez bien ceci : ce à quoi vous pensez vous est offert par l’univers qui ne distingue pas le genre de vos pensées. Positives ou négatives, il n’en a cure, il donne car son état est de donner sans cesse. L’univers est infini, sa créativité est infinie et vous avez le devoir de penser à cette source d’abondance puisque vous êtes cette source. Issus de la perfection, vous êtes l’expression de cette source, la manifestation de la puissance de l’univers. L’univers à besoin de vous pour savoir qui il est car sans vous il n’existerait pas.
Alors reprenons le début de ce chapitre. Je me lève prête à commencer ma journée avec la gratitude de pouvoir gagner ma vie alors que tant ne le peuvent pas. Je remercie le ciel, Dieu, la Source ou mon être supérieur d’être en bonne santé, de pouvoir utiliser mes compétences qui vont s’en doute aider quelqu’un dont je vais éclaircir le dossier et du coup le quotidien. Je reste confiante sachant que l’univers ne me laissera pas longtemps dans un métier qui ne m’apporte pas l’épanouissement que j’en attends. Je choisi donc une ligne dans mon espace des variantes qui tend vers le haut et qui attirera à elle les changements nécessaires. En tant qu’aimant de l’univers, je laisserai venir à moi les évènements nécessaires aux changements.
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3/L'importance
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 25/08/2013
- Dans Livre
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L’importance
Un autre de ses jeux favoris est de donner beaucoup d’importance à ce qui n’en a pas.
Qu’est-ce qui est important dans ma vie ?
Si je réfléchis, je constate que, si je mourais dans les secondes qui suivent, plus rien n’aurait d’importance ! Il faut avoir le courage d’accepter cette réalité.
Il y a vingt cinq ans, j’ai appris que j’avais un cancer de l’utérus, à un stade très avancé. Ma vie ne tenait qu’à la sage décision de me faire opérer mais aussi, à la compréhension du sens de cette maladie. Un choc important, vécu quelques mois plus tôt, avait déstabilisé mon énergie. Il avait ouvert la porte à cette réponse de mon corps, qui réglait alors son conflit.
C’est pendant la période de récupération que cette vérité toute simple m’est apparue : qu’est-ce qui est important aujourd’hui dans ma vie ? Qu’est-ce que je regretterais de n’avoir pas fait, si demain j’étais morte. Quelle était le niveau d’importance de tous les conflits ou de toutes les questions qui empoisonnaient mon existence à ce moment là ?
Ce qui est important, c’est de ne pas mourir en ayant des conflits avec les gens que vous aimez ou que vous n’aimez pas. Pas de conflits, sinon ce serait le signe indicateur que votre ego n’est pas à sa place. Et pas de regrets car ce serait le signe que vous n’avez pas vécu votre vie à fond. Que vous n’avez pas fait chanter votre âme.
Je trouve fabuleuses ces vieilles personnes qui respirent la paix. Elles vous disent avoir eu une vie si bien remplie. Elles sont entourées de gens qui les aiment et elles le leur rendent bien. Elles sont prêtes pour leur grand voyage de retour à l’unité car elles ne laisseront rien d’inachevé.
Alors le soir, avant de vous endormir, regardez s’il reste des conflits en instance dans votre vie. Demandez à l’Univers de trouver un moyen de les régler au mieux. Et si vous avez des rêves non réalisés, venus du plus profond de votre cœur, faites confiance à la Source pour vous apporter les moyens de les manifester.
Prenez conscience que la mort est présente à vos côtés depuis votre naissance. Pourtant vous faites comme si elle ne devait jamais survenir et vous oubliez de vivre.
Désormais, lorsque vous serez dans une situation désagréable, de celles régit par Monsieur farfadet, laissez monter en vous cette question pertinente : Quel est le niveau d’importance que je donne à ce problème ? En vous posant cette question vous prendrez du recul par rapport à la situation Vous ne réagirez plus avec la colère ou la violence, le dépit ou la rage.
Vous pouvez trouver beaucoup d’exemples très simples de cette faculté que l’on a, de tout dramatiser. Car lorsque l’on donne de l’importance aux choses, on les dramatise. C’est le « truc » qui n’est jamais à sa place, c’est un comportement de « l’autre » qui ne va pas, c’est un document ou un appel qui n’est pas là au bon moment… Tout va prendre une importance exagérée pour peu qu’on la lui donne.
Vous pouvez découvrir ce qui a trop d’importance dans votre vie dans des phrases comme : « Je ne supporte pas… », « C’est toujours la même chose… », « Je te l’ai déjà dit… »,
Ce matin, ma voisine, une vieille dame de quatre vingt deux ans rouspétait après les guêpes qui tournaient autour de ses fleurs. Hier c’était contre les pigeons et les moineaux qui laissaient des fientes sur le bord de la fenêtre. Tous les matins il y a quelque chose qui la contrarie. Et ne parlons pas du temps qui est sa complainte préférée ! Il fait trop chaud, il fait trop froid, il y a du vent… Bref, rien ne va jamais comme elle le souhaite et tout prend des proportions gigantesques. Et de mois en mois, elle s’enferme dans des restrictions qui la coupent de la belle vie qui lui reste à vivre. Sa décision est prise, l’an prochain elle n’achètera pas de fleurs pour son balcon, ainsi les guêpes ne viendront pas l’ennuyer ! Peut-être bien que rien ne viendra plus l’ennuyer !
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2/Un bien vilain farfadet
- Par DOMINIQUE HUMEN
- Le 06/08/2013
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Chapitre 1
Un bien vilain farfadet
Que suis-je, moi, petite chose dans un si vaste univers ?
Lorsque, installée dans mon hamac sous les pins maritimes de notre propriété, je lève les yeux au ciel, je ne peux que constater ma petitesse. En même temps, monte du fond de mon être ce sentiment de grandeur, d’immensité, ressenti le jour où je suis montée au sommet d’une des tours jumelles du World Trade Center à New York. Contemplant la « grosse pomme »[1]sous mes pieds, depuis le sommet de ce merveilleux building qui n’est plus là aujourd’hui, j’ai été envahie par une émotion fulgurante qui m’a donné l’impression que le monde entier m’appartenait, tant ma puissance d’être humain était grande. Ce sentiment était étrange.
Je ressentais ma fragilité, ce côté impuissant de ma personne, si petite face à la grandeur du monde, et une vibration qui enflait en moi. Elle me donnait l’impression que j’allais exploser, tant sa force était grande. À ce moment là, j’étais Dieu, le créateur en personne. On aurait pu me demander n’importe quoi, je l’aurais réalisé.
Qu’était-ce donc que cet étrange pouvoir qui m’habitait alors ? Comment retrouver ce pouvoir ? Comment ressentir de nouveau ce sentiment de force, d’invincibilité, ressenti si haut dans le ciel ? Si je l’ai éprouvé une fois, pourquoi ne pas le manifester de nouveau, à chaque fois que j’en ai besoin, voire en permanence ? Qu’est-ce qui m’en empêche ? Ne suis-je pas cet être immense et invincible dans ma divinité ? Pourquoi suis-je identifiée à ce petit corps de chair alors qu’il y a en moi un monde infini de plénitude ?
Pourquoi, dans ma vie, suis-je le plus souvent soumise à mes humeurs, à la douleur de mon corps, à la météo, à la lune, à la mauvaise humeur de mon conjoint, de mon patron… et que sais-je encore ?
Si j’ai pu sentir une fois cette force vibrer en moi, pourquoi n’y ai-je pas accès facilement ? N’y a-t-il pas en moi un vilain farfadet qui me raconte des histoires auxquelles je crois sans me poser de questions ? Si c’est le cas, qui est-il et comment le faire taire ?
Comme d’autres, j’ai étudié avec des sages, j’ai fréquenté des maîtres, j’ai lu, j’ai médité, j’ai étudié toutes les philosophies de la terre. Je suis partie en Inde auprès d’un Maître, j’ai fait des retraites dans des monastères tibétains ou chrétiens. Pendant des semaines, j’ai chassé mes pensées négatives, j’ai rempli des pages et des pages de pensées positives avec la méthode Coué, j’ai visualisé mon esprit tel un écran de cinéma, prenant conscience que ma vie n’était qu’un film. J’ai fait du yoga Marpa Milarépa pendant des années pour travailler sur mon mental et mes énergies.
J’ai eu des succès, j’ai refoulé des colères, maitrisé des instincts. J’ai réussi à rester positive des journées entières. Parfois un cadeau du ciel venait récompenser mes efforts. Il me donnait l’impression d’avoir enfin atteint cet état de paix intérieur que je cherchais assidûment. Mais, je ne me savais pas alors responsable de tout ce que j’attirais à moi. Je pensais souvent que la vie était bien injuste de m’en faire tant baver, moi qui n’avait jamais fait de mal à personne.
Je pense que vous vous reconnaissez dans ces lignes. On se croit arrivé quelque part, et vlan, c’est la rechute. Un évènement plus déstabilisant que le précédent vous précipite à nouveau dans vos vilains tourments !
Monsieur farfadet, le maître de notre mental, réapparaît et c’est la catastrophe. Nous voilà en train de ressasser notre malheur, occupant notre esprit avec de mauvaises pensées, de la colère, de la peur, du ressentiment
Notre passé ressurgit. Nos souffrances, nos blessures, nos bonnes raisons de ne pas y arriver aussi. Tout ce qui représente le mauvais côté de la pièce de théâtre de notre vie, se rejoue. Bien sûr, la vie va confirmer nos croyances. Elle va renforcer nos ancrages afin de nous attirer encore plus bas. Nous n’aurons de cesse d’accuser notre enfance, notre conjoint, la société. Tout à bon dos dans ces moments.
Sorti de la variante positive dans laquelle j’étais, il me faudra faire de gros efforts pour revenir à un état plus serein, culpabilisée de ne pas avoir réussi à éviter ce piège grossier, responsable de ce nouveau plongeon dans mon mal être.
Monsieur farfadet, c’est celui qui dirige ma vie depuis mes trois ans quand j’ai pris conscience que j’étais un être séparé de maman. A ce moment là, il m’a fallu beaucoup de courage pour affronter le monde tout seul. Monsieur farfadet a commencé à m’aider à prendre les bonnes décisions, à savoir où poser mes doigts pour ne pas me brûler ou comment j’allais pouvoir impressionner papa pour obtenir ce que je désirais. Ensuite il m’a aidé à traverser au feu vert pour les piétons quand on me l’a appris et beaucoup d’autres actions comme celles là.
Jusque là tout allait bien. En grandissant, j’ai voulu m’imposer, dire qui j’étais. J’ai laissé Monsieur farfadet commander ma vie, diriger mes pensées et mes actes. J’ai perdu ainsi, ma liberté et le lien qui m’unissait à l’univers. Il a commencé à me faire admettre des règles et des lois basées sur la peur. Je n’avais plus que le choix de lui obéir. Et plus j’obéissais, plus il avait d’emprise sur moi et sur ma vie, et il en est de même aujourd’hui.
Il a créé pour moi un espace dans lequel il fait sa loi. Bien entendu, c’est rarement la bonne, puisque ma vie est un champ de mines. C’est encore lui qui me dicte ma conduite, même si je ressens que ce n’est pas la bonne. C’est lui qui me pousse à claquer la porte sur un coup de tête alors qu’au fond de moi, je suis prête à faire un effort pour garder l’équilibre de ma situation. C’est encore lui qui me rend triste parce qu’il faut l’être, même si je sais qu’il y a une autre façon d’être. C’est le maître absolu de mon mental, mon ego, moi même, dans le côté humain de ma personne. Il est nécessaire puisque bien souvent, c’est lui qui m’évite le danger, c’est lui qui me fait faire les gestes quotidiens qui ne requièrent aucune réflexion.
Mais voilà, le problème c’est qu’il se mêle de tout ! Et, s’il a décidé de me pourrir la vie, il le fait. Ma croyance en son pouvoir est si grande qu’elle m’empêche de m’en dissocier. Je crois seulement, car ce n’est pas une réalité, juste une croyance comme toutes celles qu’il m’a obligée à admettre. Comme celle qui me dit que je suis nulle, que je n’arriverai à rien, que je suis moche, trop grosse, trop vieille, trop, trop, trop… pas assez, pas assez, pas assez…
Prenez votre journée depuis le matin. Vérifiez le nombre de fois où vous avez pu lui laisser la parole. Ça commence par : J’ai mal dormi, je vais être fatiguée… Il ne fait pas beau ou il fait déjà trop chaud… puis : Je ne sais pas quoi me mettre, je suis trop grosse… Regarde moi tous ces crétins qui roulent n’importe comment, il va encore falloir que je me tape tout le boulot… Et dire que je n’ai pas fini mon boulot, je vais devoir m’occuper des enfants… pour finir la soirée par : Ouf, enfin, terminé cette journée de merde ! Et je pense que l’on pourrait rajouter des centaines de pensées comme celles là !
Monsieur farfadet à bien gagné sa journée. Il est bien grassouillet de toute l’énergie que vous lui avez donnée. Il va pouvoir recommencer demain. Monté sur son petit vélo, il s’attaquera aux jours suivants, aux plans suivants, à votre entourage. Vous enseignerez son fonctionnement à vos enfants, à vos animaux de compagnie, qui deviendront malades comme vous d’un cancer de quelque chose. Il donne de l’importance à ce qui n’en a pas.